Historique

Présentation
Les initiateurs du projet
L’historique
La spiritualité (du projet)
La charte du projet Koïnonia
Mise en œuvre

 

Pendant la Semaine Sainte 1999, dans un couvent des carmes de Toulouse, Marie-Joseph Huguenin, prêtre carme suisse, en France pour peu de temps encore avant de retourner dans son pays, remarque à la suite de ses confrères, Michelle Foucault, laïque baptisée depuis 7 ans, Parisienne demeurant à Toulouse, qui vient régulièrement prier avec les carmes, avec une intensité eucharistique peu commune ! Leur rencontre se fait à l’issue de la Veillée Pascale.

Le lendemain, Marie-Joseph lui propose un entretien spirituel.

Après plusieurs semaines, Michelle lui confie un original et persistant appel intérieur à partager et faire connaître la richesse de l’Évangile dans la liberté et la pluralité. Elle s’est déjà informée sur les différentes communautés nouvelles où elle pourrait éventuellement vivre cet appel, mais sans résultat. Marie-Joseph lui explique qu’il n’existe pas de lieu de vie ou fraternité qui permette l’épanouissement d’un appel comme celui-là. Pas encore…

Cette confidence, fait rejaillir dans le cœur de Marie-Joseph son tout premier appel qui le prédisposait à une vie communautaire au service de la communion des personnes par le développement intégral des charismes individuels.

Ils découvrent alors que leur rencontre est un fruit de la Providence au service d’un projet qui les dépasse.

Malgré la distance qui les sépare, ils se retrouvent pendant quelques jours, environ une fois par mois, pour travailler au mûrissement d’une spiritualité en Église, dont ils sentent l’urgence, avec l’aide de personnes et amis au cours de diverses rencontres.

Cette spiritualité finira par s’appeler « Koïnonia » (qui veut dire Communion en grec biblique).

Humainement presque tout devrait les opposer, leurs milieux d’origine, leurs parcours, leurs caractères, leurs forces, leurs fragilités, leurs goûts souvent.

Cependant, leurs aspirations se complètent : Lui, rêve de communion, plus forte que les conflits, au service de la personne… Elle, de liberté, de justesse, de porter au monde le trésor de l’Évangile en s’ouvrant à la pertinence de toutes les questions du monde.

Lui, a été saisi en profondeur par la grâce de la vocation première de l’Église : le don de porter la Miséricorde Divine, qui donne l’Espérance (c’est le sujet de son doctorat : « L’expérience de la miséricorde divine chez Thérèse d’Avila »). Elle, a reçu la grâce d’une foi forte, essentielle, libre, sensible aux questions d’avant-garde.

Koïnonia qui, à ses débuts, ne s’appelle pas encore ainsi mais « Libertas Dei » (Liberté de Dieu) démarre concrètement le mercredi des Cendres 8 mars 2000, avec un écrit qui est la première page de la Charte. D’autres propositions d’appellations se succéderont jusqu’à cette dénomination, reçue après avoir prié Marie et Joseph : « Koïnonia », qui exprime le but du projet.

La première présentation de « Koïnonia » en public est donnée pendant la semaine pascale, en avril 2003.

Une émission de présentation du mouvement Koïnonia a été réalisée en 2005 sur RhôneFM.

Un article dans l’Écho Magazine du 7 septembre 2006 présente, sur une page, le mouvement Koïnonia vu par une journaliste : télécharger l’article (format pdf).

Au fur et à mesure de rencontres autour de Koïnonia, les échanges et les questionnements peaufinent et corroborent sa pertinence, son actualité et son originalité (voir Les Lettres aux amis et Résumé des sessions).